Oussouye : Le centenaire de la paroisse Sainte Thérèse de l’enfant Jésus célébré ( Par Habib Léon Ndiaye)

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La paroisse Sainte Thérèse de l’enfant Jésus d’Oussouye (Ziguinchor) a fêté ses 100, les 3, 4 et 5 mai derniers. Secrétaire général du ministère de la Culture et ancien gouverneur de Sédhiou a exprimé sa «profonde gratitude» pour avoir été «témoin» de ce jubilé. « Ce centenaire est aussi l’occasion de faire retentir la voix de la reconnaissance à notre église, à notre paroisse, car au-delà de ses murs, parvis et espaces sacrés, elle est aussi un pilier de la promotion humaine. À travers ses appuis multiformes à l’éducation, à la santé, aux enfants orphelins, elle a su étendre ses bras pour envelopper la communauté dans un amour inconditionnel, se hissant au-dessus des différences religieuses et ethniques, incarnant ainsi la volonté divine sur terre », a écrit Habib Léon Ndiaye. Voici l’intégralité de son texte.

« Les 3, 4 et 5 mai 2024 resteront gravés dans le marbre de nos consciences et de notre mémoire collective. Pendant ces trois jours, la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus d’Oussouye (dans le Kassa) a fêté, dans la ferveur spirituelle et l’allégresse des enfants de Dieu, son centenaire.

Oui 100 ans d’existence (1924-2024) au service de la Foi chrétienne et de l’Homme!

J’ai eu le privilège d’être un des témoins vivants de ce jubilé, de ce jour béni, où résonnèrent les échos centenaires de notre paroisse.

En cette célébration mémorable, présidée par l’administrateur diocésain, Monseigneur Fulgence Coly, en présence de nombreux prêtres, religieux et religieuses, la communauté chrétienne du Kassa a rendu grâce au Seigneur et honoré sa Sainte patronne, dans une ambiance liturgique empreinte de ferveur et de gratitude.

Une belle et vivante messe pendant laquelle nous avons honoré notre héritage spirituel et culturel, tissant les fils de notre histoire, de notre culture, de notre patrimoine avec ceux de notre foi éternelle.

Au Seigneur, nous avons, humblement, présenté les fruits de notre labeur, les produits de notre terre du Kassa, comme pour lui offrir ‘’ce que sa main nous a donné’’.

Ce centenaire est aussi l’occasion d’exprimer une profonde gratitude et de faire retentir la voix de la reconnaissance à notre église, à notre paroisse, car au-delà de ses murs, parvis et espaces sacrés, elle est aussi un pilier de la promotion humaine.

À travers ses appuis multiformes à l’éducation, à la santé, aux enfants orphelins, elle a su étendre ses bras pour envelopper la communauté dans un amour inconditionnel, se hissant au-dessus des différences religieuses et ethniques, incarnant ainsi la volonté divine sur terre.

À toutes ces femmes engagées et dévouées, notamment celles de la Légion de Marie, cœur battant de notre église, j’exprime mon affection filiale.

Mes pensées ne purent s’empêcher d’aller à ma défunte mère. J’imagine la joie qu’elle aurait ressentie en ce moment. Sans doute ressent-elle une joie encore plus grande là où elle se trouve.

À tous ces précurseurs, missionnaires intrépides, religieux dévoués, catéchistes infatigables qui ont bravé les défis et les incertitudes, parcouru les chemins escarpés de notre terroir pour apporter la lumière de la foi dans nos foyers, nous disons le merci de notre joie !

Puissions-nous, à travers nos propres efforts, perpétuer leur héritage et faire briller la lumière de la foi et de la charité pour les générations présentes et à venir.

Merci au Curé, l’abbé Samson Delaka Kantoussan et à son vicaire, abbé Joachim, pour cette admirable organisation.

Aux deux cents ans !!! »

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