Si les managers attendaient un signe indiquant que c’était le bon moment pour rappeler les employés au bureau, ils ne pouvaient en espérer un plus clair que l’annonce de Zoom, dont la technologie de visioconférence a rendu le travail à distance possible pour des millions de personnes pendant la pandémie de coronavirus, limitait ses propres politiques de travail à domicile.

« La révolution du travail à distance est officiellement morte », a déclaré Business Insider .

Selon Forbes , environ 13 % de la main-d’œuvre américaine à temps plein est entièrement distante ; 28 % des travailleurs sont hybrides, c’est-à-dire qu’ils travaillent quelques jours depuis le bureau et d’autres depuis leur domicile.

Mais ces chiffres pourraient changer dans les semaines à venir. Les élus, les dirigeants d’entreprise et les dirigeants municipaux disent qu’il est temps de freiner une pratique qui était pratique au début de la pandémie mais qui a perdu son utilité.

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Nouvelles découvertes sur la productivité

Lorsque le travail à distance a été introduit pour la première fois au printemps 2020, c’était une question de nécessité, pas de commodité, car la majeure partie du pays était soumise à des ordonnances de verrouillage strictes.

Au début, les gestionnaires ont été agréablement surpris de constater que la productivité augmentait . Les travailleurs n’avaient plus à braver de longs trajets ou à bavarder avec des collègues qui voulaient partager leurs photos de vacances.

Maintenant, cependant, la plupart des preuves pointent dans l’autre sens. Les travailleurs à distance peuvent devenir plus déconnectés et donc moins productifs . Selon une étude, les travailleurs entièrement distants qui n’ont aucun contact avec leurs collègues pourraient être 20 % moins productifs que leurs pairs .

Les dirigeants d’entreprise disent également que la créativité a souffert et que les jeunes travailleurs manquent des opportunités de mentorat.

« Il est temps d’admettre que le travail à distance ne fonctionne pas », déclare l’investisseur technologique de la Silicon Valley, David Sacks .

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La fin d’une époque pour Zoom

Zoom n’était pas la seule plate-forme utilisée par les cols blancs pour rester en contact et collaborer pendant la pandémie, mais elle en est venue à symboliser – sans doute plus que toute autre entreprise – comment le travail a été transformé par COVID-19.

Même les happy hours de Zoom étaient une chose, même brièvement . Un responsable local du nord de la Californie a atteint la notoriété en lançant son chat lors d’une réunion Zoom.

Mais ces jours semblent révolus. La semaine dernière, Zoom a déclaré que ses propres employés devaient revenir au bureau, au moins une partie du temps.

« Nous pensons qu’une approche hybride structurée – ce qui signifie que les employés qui vivent à proximité d’un bureau doivent être sur place deux jours par semaine pour interagir avec leurs équipes – est la plus efficace pour Zoom », a déclaré un porte- parole .

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La Maison Blanche dit aux employés du gouvernement de revenir

Zoom n’est pas le seul à demander aux travailleurs de revenir au bureau. Le plus grand employeur du pays, le gouvernement fédéral, signale également un changement dans son approche du travail à distance.

Depuis près de deux ans, l’administration Biden a été généreuse en permettant aux agences fédérales d’accorder à leurs employés autant de latitude qu’ils le souhaitaient concernant leur lieu de travail. Cette position a frustré les responsables locaux de Washington, DC, qui sont devenus de plus en plus frustrés par le vide de la ville.

Ces derniers mois, cependant, l’administration Biden a adopté une approche dure des politiques de travail à domicile. En avril, sa directrice du Bureau de la gestion et du budget, Shalanda Young, a déclaré dans une note que les dirigeants des agences devaient prévoir de passer plus de temps au bureau .

Plus tôt ce mois-ci, un rapport du gouvernement a révélé que des milliards de dollars étaient gaspillés dans des bureaux gouvernementaux à peine utilisés .

Quelques jours plus tard, Michael Bloomberg, l’ancien maire milliardaire de New York et candidat démocrate à la présidentielle de 2020, a écrit dans un essai invité largement partagé dans le Washington Post qu’il était temps pour les travailleurs fédéraux de retourner au bureau.

« Le travail à distance des fonctionnaires est particulièrement troublant car le gouvernement fédéral est un fournisseur monopolistique », a écrit Bloomberg . « Dans le secteur privé, si les télétravailleurs font un mauvais travail, les affaires en pâtissent et les clients dépensent ailleurs. Dans le secteur public, les gens doivent simplement supporter un service médiocre.

La publication du message de Bloomberg a coïncidé avec une note du chef de cabinet de la Maison Blanche, Jeff Zients, qui indiquait aux chefs d’agence qu’ils devaient ramener les employés du gouvernement au bureau.

« C’est une priorité du président – ​​et je compte sur chacun de vous pour exécuter de manière agressive ce changement en septembre et octobre », a écrit Zients.