L’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout- petits a remis, jeudi, des attestations de fin de formation à 1 031 enseignants dans le cadre de la Formation continue diplômante des animateurs polyvalents (FCDAP), pour la promotion 2021-2022, a constaté l’APS.
La cérémonie de remise d’attestations a été présidée par le Premier ministre Amadou Ba.
En effet, après la mise en œuvre d’un premier plan de formation, et devant le nombre important d’enseignants non encore formés, le Gouvernement du Sénégal a autorisé la mise en œuvre d’un deuxième plan de la Formation, a indiqué Amadou Ba.
C’est dans cette perspective, a-t-il relevé, que le Sénégal, avec l’appui financier de l’UNICEF, a entrepris la formation et le recrutement dans la fonction publique de quelque 350 animateurs, en 2021.
En 2022, selon lui, 681 autres animateurs ont subi la même formation et leurs ordres de service seront bientôt disponibles.
Le Sénégal a compris l’enjeu que comporte l’éducation dès la petite enfance, souligne M. Ba, indiquant que cette formation diplômante marque tout ‘’l’intérêt que l’Etat accorde au métier d’éducateur’’.
‘’Au total, 1 031 enseignants communautaires bénévoles ont reçu leur attestation de fin de formation dans un contexte où le sous-secteur de la petite enfance reste confronté, entre autres défis, à celui de la qualification et de la professionnalisation des ressources humaines chargées de l’éducation des plus petits’’, a dit la directrice de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits.
Selon Maimouna Cissokho Khouma, le président de la République a insisté, lors du Conseil présidentiel sur les assises de l’éducation et la formation, sur la ‘’généralisation de la prise en charge de la petite enfance’’.
‘’L’ambition c’est d’assurer la bonne prise en charge de la petite enfance en prenant en compte tous les aspects du développement de l’enfant notamment l’éducation, la santé, la nutrition, la protection…), a-t-elle dit.
La réussite d’un tel objectif nécessite, selon elle, la mise en place de structures de prises en charge, la présence d’enseignants (…) et l’équipement des structures.
Se félicitant des résultats ‘’très satisfaisants’’ des récipiendaires, elle a estimé que la sensibilisation et le renforcement de capacité devraient contribuer à l’atteinte de la cible 4.2 de l’ODD 4 et ainsi relever le taux brut de préscolarisation jusqu’à 64,6%.
Maimouna Cissokho Khouma a aussi évoqué ‘’la nécessité d’œuvrer pour une prise en charge de 15% des enfants de 0 à 3 ans à l’horizon 2030’’.
GIB/MD
