À la question de savoir ce à quoi peut s’attendre le Sénégal avec le variant Omicron au vu de l’expérience de Delta, le Dr Abdou Salam Guèye, Directeur régional pour les urgences sanitaires au Bureau de l’Oms pour l’Afrique, y a apporté des réponses pour prévenir de la fragilité des populations vaccinées ou non, face à ce nouveau variant.
‘’Le variant Omicron, détecté en Afrique du Sud, a beaucoup de mutations. Et actuellement les recherches sont en cours, mais il y a certains éléments qui nous laissent penser que ce variant a une capacité de transmission assez élevée. Au moins plus élevée que la capacité de transmission de Delta. On a aussi des informations sur le fait qu’une infection avant ne protège pas complètement contre la réinfection à Omicron’’, prévient-il.
Celui-ci rassure également que les personnes déjà vaccinées ne sont pas non plus toutes à l’abri du variant Omicron. ‘’En ce qui concerne la vaccination, elle aussi ne protège pas complètement contre l’infection à omicron. Cependant il y a des informations qui nous laissent penser que la vaccination protège contre les maladies sévères et la mort’’, a signalé le Dr Abdou Salam Guèye. Qui a précisé que « ça, c’est la réalité au niveau général’’. Il dit penser que ça devrait être aussi la réalité au niveau du Sénégal. Ce qu’il faut faire, c’est que le pays lui-même (Sénégal) et nous (Oms) sommes en concertation avec les autorités sénégalaises. Nous sommes en train de travailler pour renforcer leur système de surveillance, de contrôler encore le système de prise en charge des malades (surtout) pour le cas des malades sévères. Ce qui peut arriver avec le variant Omicron’’.
Apportant des réponses, au cours de la conférence de presse virtuelle hebdomadaire, le Directeur régional pour les urgences sanitaires au Bureau de l’Oms pour l’Afrique a relevé l’importance de faire face à la pandémie, la main dans la main. ‘’Notre expérience de façon générale avec le Sénégal et avec tous les pays africains est que nous avons pu gérer les cas : D’abord le nombre de cas n’a pas été aussi élevé qu’on le prédisait dans les pays africains. Et aussi les vagues qui arrivaient parfois aussi avec des décès qui ont pu submerger des systèmes de santé n’ont pas duré très longtemps et ils ont baissé immédiatement. Donc, le Sénégal à l’instar des autres pays, peut renforcer sa préparation et nous sommes toujours là pour travailler ensemble’’.