Dr Sidy Ndao, le génie sénégalais en robotique et mécanique qui enseigne à l’Université de Nebraska-Lincoln

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C’est un exemple à faire valoir, à montrer à aux jeunes Sénégalais et Africains d’aujourd’hui, afin d’impulser chez eux le sens du dépassement de soi et aussi l’incarnation du leadership de l’intelligence artificielle mondiale. Il s’appelle Sidy Ndao et, est Professeur assistant à l’université de Nebraska-Lincoln (UNL). 

Sidy Ndao est aussi le fondateur de l’association Senécole, qui a pour objectif d’encourager les étudiants à opter pour des études en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM) au service du développement durable de l’Afrique.

Sidy Ndao, est aussi un ardent défenseur de l’éducation en Afrique. Depuis 2012, il est professeur assistant au sein du Département d’ingénierie mécanique et des matériaux de l’université de Nebraska-Lincoln (UNL), aux États-Unis.

Sidy Ndao a été auparavant été associé de recherche postdoctorale au Département de génie chimique et à l’Institute for Soldier Nanotechnologies du Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Cambridge (Massachusetts).

Convaincu de l’importance d’une intégration précoce de ces disciplines scientifiques dans les programmes scolaires, il a lancé le premier concours de robotique destiné aux jeunes en Afrique.

Sidy Ndao a récemment créé la Dakar American University of Science & Technology (DAUST) au Sénégal. Cet établissement supérieur d’enseignement et de recherche en ingénierie et technologies a pour vocation d’encourager l’élaboration de solutions technologiques répondant aux besoins et aux problèmes sociaux de l’Afrique.

Professeur de génie mécanique aux Etats-Unis, ce roboticien sénégalais est à la tête d’un ambitieux programme panafricain de robotique, qui vise à pousser davantage d’élèves du continent à choisir les filières scientifiques.

La capitale sénégalaise a accueilli il y a quelques mois 350 élèves venus de lycées et collèges de Gambie, du Mali et du Sénégal pour participer au Panafrican Robotics competition (PARC), une compétition panafricaine de robotique ouverte aux élèves de l’enseignement secondaire. Ce championnat qui en était à sa deuxième édition, après celle de 2016, est une initiative de SenEcole, une association créée pour promouvoir l’éducation scientifique chez les élèves d’Afrique.

Le PARC s’inscrit donc dans cette démarche, au même titre que le Dakar American University of Science and Technology (DAUST), lequel est une université privée qui a ouvert ses portes en 2017 dans la capitale du pays de la Téranga et qui forme les étudiants dans les métiers de l’ingénierie, de la technologie et de la science.

Le dénominateur commun à toutes ces trois entités s’appelle Sidy Ndao, leur promoteur. Cet universitaire sénégalais basé aux Etats-Unis est peu à peu en train de concrétiser un rêve d’étudiant : celui de stimuler l’amour des STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) chez l’élève africain. Un rêve qui a pris corps dans son esprit à peu près le même jour où il a posé les pieds sur le sol américain pour y suivre ses études entamées dans son pays, le Sénégal.

«Je me suis alors rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de Noirs ou d’Africains dans les filières scientifiques», se souvient-il. Pire encore, poursuit-il : «J’ai aussi remarqué que lorsqu’on parlait de l’Afrique, il s’agissait d’un continent auquel on devait apporter de l’assistance. Bref, il n’y avait pas de respect envers les Africains, contrairement aux autres. Et en voyant combien d’Africains meurent sur le chemin de l’Europe, certains disent même que : “Sur ce continent, il n’y a pas de personnes intelligentes”.»


Loin de frustrer ou d’affaiblir ce jeune homme d’un mètre soixante-cinq, les préjugés négatifs de ses camarades ont eu pour effet de déclencher en lui une révolte intellectuelle doublée d’une détermination de déconstruire ce qui est à ses yeux une grossière erreur de jugement. Et pour cela, il n’y avait pas mieux que de commencer par se distinguer dans ses propres performances académiques.


Alors, sans coup férir, il décrochera tour à tour une licence en génie mécanique en 2005, puis un master dans la même discipline en 2007 au City College of New York, avant de soutenir avec brio une thèse de doctorat en génie mécanique en 2010 au Rensselaer Polytechnic Institute. Il va ensuite passer une année comme associé postdoctoral au département d’ingénierie chimique du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

source : Leral

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