Message à la nation du président Macky Sall à l’occasion du Nouvel An : Réactions… Réactions… Réactions…

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ME EL HADJ OUMAR YOUM, MINISTRE-DIRECTEUR DE CABINET : « UN DISCOURS PORTÉ SUR L’ESSENTIEL »
Me El Hadj Oumar YOUM -  Ministre / Directeur de cabinet de la République du Sénégal
Me El Hadj Oumar YOUM – Ministre / Directeur de cabinet de la République du Sénégal
Suite à l’adresse à la Nation du Chef de l’Etat, la classe politique, majorité comme opposition, a diversement apprécié le contenu du discours du Président Macky Sall de la Saint-Sylvestre.
« C’est un discours porté sur l’essentiel et adressé à toutes les composantes de la Nation, sans distinction. Le Président parle peu et agit beaucoup. Cela transparait dans son action de tous les jours. L’ingénieur qu’il est fait de l’homme un militant du concret, du pragmatisme du résultat. Et il l’a imprimé à son gouvernement.
Ce qui lui vaut tous ses brillants résultats, à la grande satisfaction des Sénégalais, avec des performances indiscutables et des éléments concrets que nous pouvons toucher du doigt sur les plans socio-économique, agricole, des infrastructures, et qui sont le fruit de cette concentration sur l’essentiel : le travail. Aussi, le mot d’ordre est de rester concentré sur les priorités des Sénégalais en orientant nos actions dans la satisfaction de leurs intérêts supérieurs et de leurs préoccupations essentielles. Le Sénégal a également réussi des bonds importants dans tous les secteurs d’activité qui méritent d’être salués.
Au regard des performances macroéconomiques avec la dynamique de croissance saluée par les Partenaires techniques et financiers, le Sénégal est bien engagé sur la trajectoire de l’émergence économique.

 

Le gouvernement reste attentif à la préservation et au renforcement de cette dynamique vertueuse, afin que les fruits de la croissance soient redistribués de façon plus inclusive et équitable.

Heureusement que cela s’est traduit dans le vécu des populations ; ce qui nous a fait gagner davantage de points sur des indices de mesure de la bonne gouvernance. C’est cela « un Sénégal de tous et pour tous » qui est un slogan d’intégration, d’unité, de fédération mais aussi de respect des Sénégalais quelles que soient leurs origines et leurs conditions ». C’est aussi un pays de grande prospérité, d’une réelle inclusion et d’une forte cohésion sociale.

Le Sénégal est une terre de dialogue, et le Président croit à l’ancrage des principes et valeurs de la République, de la démocratie et de l’Etat de droit. Il a une grande ambition démocratique pour l’avenir, pour la sécurisation de nos institutions, la stabilité politique et sociale et l’initiation et la mise en œuvre d’un cadre propice à l’émergence, au développement et au bien-être des populations. La responsabilité n’est toutefois pas seulement du côté de l’État. Les acteurs politiques et les citoyens ont également une part de responsabilité dans la construction de notre Etat de droit et ils doivent y contribuer ».

M. L. DIEYE

EL HADJ MOMAR SAMB, RTA/S : « UN APPEL CONSTANT RENOUVELÉ AU DIALOGUE »

El Hadj Momar SAMB - Coordonnateur national du RTA/S
El Hadj Momar SAMB – Coordonnateur national du RTA/S

« Ce qui est important dans ce discours, c’est la posture d’un Chef d’Etat qui présente des vœux à la Nation, à la République, et où il n’y a pas de considérations d’appartenance politique. C’est un appel constant renouvelé au dialogue. Ce qui est important dans ce vœu renouvelé au dialogue, c’est qu’il faut être constant dans cet appel, être répétitif jusqu’à ce que les portes s’ouvrent.

Le problème, c’est qu’il y a, de fait, une grosse incompréhension entre les acteurs politiques. On doit avoir la responsabilité et la maturité de comprendre que la démocratie qu’on a hérité de nos devanciers doit être consolidée, confortée. Et chaque acteur, de quelque bord qu’il soit, doit jouer sa partition pour la construction de cette démocratie à travers le dialogue. Et celui-ci a démarré depuis la mise en place d’un cadre de concertation autour du processus électoral.

C’est déjà un acte posé et qui est en train d’être déroulé par les acteurs politiques et la société autour d’une personnalité neutre. Il faut saluer cela. Les conditions du dialogue ne sont pas seulement du côté du pouvoir qui appelle, dresse un cadre et le met en chantier. Il n’y a pas d’autres solutions moyens, d’autres outils que le dialogue. La sincérité ne se mesure pas de manière théorique, mais plutôt dans l’activité pratique quand on construit des consensus et accords, et qu’est-ce qui en a été fait. Si chacun, aux noms de la République et des populations, donne un peu de soi, on peut, ensemble, pas à pas, parvenir à des consensus forts ».

M. L. DIEYE

OUMAR GUEYE, MINISTRE DE LA PECHE ET DE L’ECONOMIE MARITIME : « UN DISCOURS DE HAUTE PORTÉE »

Oumar GUEYE - Ministre de la pêche de la République du Sénégal
Oumar GUEYE – Ministre de la pêche de la République du Sénégal

Le message du Chef de l’Etat, Macky Sall, à l’occasion du nouvel an est un discours de haute facture, selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye.

Sur cette base, il a recommandé aux Sénégalais de le soutenir, d’autant plus que le pays est actuellement sur une bonne lancée. « C’est un discours présidentiel de haute portée, et nous demandons à l’ensemble des Sénégalais d’accompagner le Président Macky Sall, parce que nous sommes sur la voie de l’émergence », a dit le ministre au terme du récital de Coran organisé, chaque année, au 1er janvier, par l’Association des imams et oulémas des 4 C. Occasion saisie par Oumar Guèye pour dire que ces prières ont été dites pour l’ensemble du Sénégal, en particulier pour le Président de la République. « Dans le message à la Nation du chef de l’Etat, a-t-il relevé, j’ai noté 8 fois où il a parlé de paix.

C’est un homme de dialogue, de paix et d’ouverture. Nous prions Dieu pour qu’il lui accorde longue vie, afin qu’il puisse assumer et assurer toute sa mission au grand bonheur de tous les Sénégalais ».

Le ministre de la Pêche a soutenu que cette paix qui a occupé une bonne place dans le discours du Président règne aujourd’hui dans la région naturelle de la Casamance. « Nous constatons que la paix est en train de s’installer », a-t-il dit. Oumar Guèye s’est réjoui d’entendre parler, dans le discours de la Saint-Sylvestre, des questions liées à la santé, à l’éducation, au développement durable etc.

Par ailleurs, l’appel au dialogue, lancé par le Chef de l’Etat, renseigne, à son avis, sur l’ouverture dont le Président a toujours fait preuve. Il a aussi estimé que les Sénégalais ont des raisons d’être optimistes avec « les résultats tangibles » obtenus depuis la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) . « Dans tous les secteurs d’activités, tels que l’élevage, la pêche, l’agriculture, l’énergie, l’hydraulique et le social, le Sénégal est sur une rampe de lancement », a assuré le ministre.

M. NDONG

DR ABDOURAHMANE DIOUF, «REWMI» : « UN CATALOGUE DE VŒUX PIEUX »

Dr Abdourahmane DIOUF - Membre du parti politique REWMI
Dr Abdourahmane DIOUF – Membre du parti politique REWMI

« Sur les questions consensuelles abordées par le Chef de l’Etat à l’entame de son discours, il n’y a pas une opposition frontale entre le Président et nous sur les questions de la Casamance, des «Lions» du football et l’implication de l’Armée sur les questions de terrorisme. Sur ces questions où les trains arrivent à l’heure, nous n’avons pas de divergences profondes.

Par contre, nous avons de sérieuses réserves dans la deuxième partie du discours où il aborde des questions problématiques. D’abord, il y a la relation avec le sacré ; la sacralité du discours qui ne dépend pas des humeurs ou des états d’âme, parce qu’inscrite dans la Constitution qui lui donne la faculté de s’adresser à la Nation.

En respectant cette disposition, le Président est dans la sacralité institutionnelle. Mais, celle-ci diverge avec la non sacralité du discours, en ce sens qu’à la même occasion, en 2015, il nous avait dit qu’il allait réduire la durée de son mandat, enlevant ainsi la sacralité de son discours.

Nous sommes dans la phase indue de son mandat qui devait terminer comme il l’avait promis. Au lieu d’un bilan, le discours est dans la projection, l’utilisation du futur, plutôt que l’évaluation de son mandat, ce qu’il nous avait promis, ses engagements. C’est l’abrégé de la Déclaration de politique générale du Premier ministre du 5 décembre dernier. Donc, moins long et beaucoup plus synthétique, mais avec un problème extraordinaire d’orientation qualitative.

C’est un catalogue de vœux pieux. Toutes les politiques économiques déclinées ne tiennent pas compte de l’environnement économico-commercial international dans lequel le Sénégal vit, d’un certain nombre d’engagements comme les Ape et la politique monétaire. L’opposition, pour avoir cru à la sacralité du discours du Président de la République, a plusieurs fois été trompée par le Président Macky Sall. Nous avons été des naïfs heureux. Maintenant nous nous adossons à la réalité de la démocratie sénégalaise et non à cette démocratie qui est encore incantatoire ».

M. L. DIEYE

MOISE SARR, APR/FRANCE : « UN DISCOURS CONCIS ET CLAIR »

Moïse SARR
Moïse SARR

« Nous avons eu droit, de la part du Président Macky Sall, à un discours concis et clair. Un discours de compassion avec les personnes vulnérables, notamment les malades, et annonciateur de progrès pour notre cher pays. Un discours rassurant, sincère et qui donne de l’espoir à nos compatriotes de l’intérieur comme ceux de l’extérieur, avec la reconnaissance des efforts et de la contribution de la diaspora. Un discours avec de fortes annonces qui traduisent une feuille de route ambitieuse. À ce titre, force est de constater l’importance qu’accorde le Président de la République à chaque Sénégalais, qu’il réside dans nos villes ou nos campagnes, et quelque soit son secteur d’activité ou sa catégorie socioprofessionnelle. Aucun segment de la population n’a été oublié.

En mettant l’Humain au centre des priorités de l’Etat, le Président reste fidèle à la ligne directrice du Pse pour bâtir un Sénégal marqué par une gestion vertueuse de nos ressources, comme en témoigne ce projet de loi annoncé pour 2018 qui renforcera, sans aucun doute, notre arsenal juridique déjà soutenu.

Par ailleurs, les jeunes, en tant qu’avenir de la Nation, sont placés, à juste titre, au cœur des préoccupations de Macky Sall. En effet, la nécessité d’assurer à la jeunesse une formation de qualité, adaptée aux besoins actuels et futurs du marché de l’emploi, justifie amplement les efforts soutenus du gouvernement dans les domaines de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. A cela s’ajoutent le Projet formation-école entreprise financé à hauteur de 5 430 000 000 de FCfa et 30 milliards de FCfa de la Délégation pour l’entreprenariat rapide (Der) consacrés à l’auto emploi des jeunes et des femmes, selon des procédures et modalités simplifiées.

El H. A. T.

ABDOULAYE WILANE, PS : « C’EST UN VRAI MESSAGE À LA NATION »

Abdoulaye WILANE
Abdoulaye WILANE

« En toute objectivité, nous avons eu droit, cette année, à un vrai message à la Nation. J’avoue que, depuis 2012, nous avons, d’année en année, un message à la Nation prononcé par un Chef d’Etat qui se hisse au niveau de ses responsabilités et qui s’élève au-dessus de la mêlée. Ce n’est pas un discours de bilan, il s’est agi de tirer les enseignements de notre vécu pendant une année en pensant au Sénégalais le plus humble qui vit dans la solitude, qui a connu un léger mieux, au Sénégalais le plus nanti. Ce, en essayant de nous tirer vers l’avant, de conforter les Sénégalais, toutes obédiences confondues, dans cette volonté inébranlable que nous devons avoir pour accroitre les actions positives que chacun mène pour le développement de ce pays.

Avouons-le, ce qui se passe en Casamance depuis 2012, c’est plus qu’une accalmie, mais une espérance qui est là et est en train d’être vécue. Ensuite, il y a un léger mieux sur les considérations macro-économiques avec des performances économiques jamais égalées, en plus de la résorption des disparités territoriales. Dans sa croisade contre la pauvreté, le Président de la République a fait plus et mieux que ce qu’il avait promis avec maintenant 400 000 bénéficiaires de la Bourse de sécurité familiale. Cela traduit une volonté politique de lutter contre la pauvreté afin d’aider des compatriotes vulnérables à faire face à des situations de difficulté.

C’est aussi faire preuve de malhonnêteté intellectuelle que de ne pas reconnaitre au Président le fait d’avoir redressé un secteur agricole complètement déstructuré, avec une filière arachidière morte, désarticulée par un régime à la gouvernance toxique et nocive. Il n’y a plus de bons impayés et, aujourd’hui, d’année en année, on résorbe le gap en ce qui concerne les semences certifiées de qualité. La reconstitution du capital semencier a permis des productions record d’arachide, de céréales et de riz.

Le prix rémunérateur concédé aux producteurs d’arachide, la suppression de la taxe à l’export, malgré la surproduction et la baisse des cours mondiaux, et le versement de la subvention du protocole Etat-huiliers constituent autant de mesures salutaires pour le monde rural et les huiliers. Et ceux qui se demandent à qui profite la croissance ne sont pas de bonne foi, car les fruits de la croissance, qui n’est pas un leurre, se font sentir dans tous les secteurs d’activités productifs et socio-économiques avec les pistes, les routes, les forages… ».

M. L. DIEYE

ME MAME ADAMA GUEYE : « L’APPEL AU DIALOGUE N’EST PAS NOUVEAU »

Me Mame Adama GUEYE
Me Mame Adama GUEYE

« Il n’y a franchement rien de nouveau sous le soleil parce que cet appel au dialogue n’est pas quelque chose de nouveau. C’est vrai qu’il le répète, mais l’appel ne doit pas être une simple incantation, une répétition. Il faut créer les conditions du dialogue.

Et la responsabilité pèse sur le parti au pouvoir. Il faut avoir en permanence la bonne attitude de telle sorte que, quand on appelle au dialogue, les conditions sont réunies. On ne peut appeler des personnes au dialogue que quand on a besoin d’eux et, dans d’autres circonstances, on ne leur marque pas le respect qui sied.

Il faut avoir une attitude d’ouverture, de respect, d’humilité, et ne pas faire preuve de suffisance face à ses interlocuteurs pour espérer pouvoir les appeler utilement quand on a besoin de les appeler. Espérons qu’il y ait, cette fois-ci, plus de sincérité ».

M. L. DIEYE

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