Agriculture : Des boutiques de proximité de semences certifiées préconisées

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Mettre en place des boutiques de distribution d’intrants agricoles, c’est l’une des stratégies préconisées par des acteurs du secteur pour pallier, entre autres, la faible utilisation des semences certifiées par les producteurs sénégalais.

La faiblesse du taux d’utilisation des intrants agricoles notamment des semences certifiées est-elle le talon d’Achille de cet important secteur de l’économie sénégalaise ? C’est en tout cas l’une des conclusions d’une étude de référence initiée par le projet « Natal Mbay Feed the Future » dans les zones de culture au Sénégal. Il ressort de cette enquête que dans la zone de la région naturelle de la Casamance où l’on note le taux le plus élevé dans le pays, il se situe à 9,6 % contre 7,8 % dans le bassin arachidier. Dans l’ensemble, pour les intrants dans leur totalité, la moyenne générale se situe approximativement autour de 12,20 % toute spéculation confondue.

Un constat amer pour les acteurs du secteur primaire qui, à l’instar de l’administrateur général de « Kaolack Semences et Céréales » soutiennent que «l’utilisation des semences certifiées est primordiale pour une agriculture performante». Une déclaration faite à l’ouverture officielle de la journée « Portes ouvertes» organisée par sa structure en partenariat avec « Natal Mbay » et la fondation Sygenta, dans l’optique de sensibiliser les producteurs des bienfaits d’une utilisation systématique des semences certifiées pour le développement du secteur. «La faiblesse de l’utilisation des intrants plombe notre agriculture.

D’une part, il y a la méconnaissance des avantages de ces intrants et d’autre part leur disponibilité pour les usagers. C’est pourquoi, nous avons préconisé la mise en place de boutiques de proximité dans les grandes zones de production agricole pour faciliter l’accès », a déclaré l’administrateur du premier centre de conditionnement et de triage de semences du bassin arachidier. Une journée démarrée par la visite des installations précitées par les autorités administratives conduites par le gouverneur Al Hassan Sall et des délégués d’organisations de producteurs du bassin arachidier. Le chef de l’exécutif régional, qui a loué cet exemple réussi de Partenariat public-privé (PPP), a exhorté les producteurs de la région de Kaolack à s’inscrire dans une dynamique d’utilisation généralisée des intrants agricoles en vue d’atteindre l’émergence dans le secteur. Le centre de conditionnement et de triage de Kahone au sud est de la ville de Kaolack est le fruit d’investisseurs privés sénégalais dont le promoteur de « Toolu Baye » avec l’appui de l’État et la coopération américaine.

source : Le Soleil quotidien

 

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