Thiès : Idrissa Seck prie pour un Sénégal de “paix, tranquille et stable”

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Portrait d'Idrissa SECK © Malick MBOW
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Thiès : Idrissa Seck prie pour un Sénégal de “paix, tranquille et stable”

La célébration de  la fête de l’Aïd al Kabîr ou Tabaski a été une occasion pour le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, qui a prié comme d’habitude à la grande mosquée Moussanté sous la direction de l’Imam Ratib Tafsir Babacar Ndiour, d’adresser, d’abord, ses « fraternelles et chaleureuses salutations à chacune et à chacun d’entre les Sénégalais, ainsi que les étrangers vivant parmi nous ».

L’ancien Président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), présentant ses meilleurs vœux à tout le monde, a prié pour que « le pays demeure dans la paix, la tranquillité et la stabilité », afin que « tous les talents puissent éclore dans d’excellentes conditions et générer des bienfaits pour les populations, écarter tout méfait de notre pays ».

Idrissa Seck est revenu sur le sermon de l’imam qui, pense-t-il, a insisté sur « l’importance des valeurs de droiture, l’importance de la paix comme condition première d’exercice de toute autre activité, l’importance de la stabilité de notre pays mais surtout l’importance du travail », à savoir « travailler, beaucoup travailler, toujours travailler, encore travailler », afin de « générer le maximum de bienfaits pendant le temps qui nous est imparti sur terre ».

Le candidat à la présidentielle de 2024 pense qu’« Il nous faudra également respecter la spécialité des uns et des autres, respecter le journaliste professionnel qui exerce son métier et qui s’est entraîné toute sa vie pour cela, respecter le médecin qui, lorsqu’il nous fait une prescription, nous ne la discutons pas, lorsqu’il nous dit que nous devons subir une opération, nous nous abandonnons à lui, il nous endort avec l’anesthésie, il nous ouvre, il fait ce qu’il a à faire, nous ne le discutons pas, ou très peu ».

Le candidat à la Présidentielle a appelé au respect « du juge, également, qui s’est exercé toute sa vie pour juger, rendre des décisions sur la base de la connaissance qu’il a du droit, des textes et de son intime conviction ». Sans oublier « les forces de sécurité et de défense qui se sont formées pour le maintien de l’ordre, pour protéger les gens et leurs biens ». Pour l’ancien Premier ministre, « il faut donc que chacun dans la société soit respecté dans sa spécialité ».

Dans son sermon, l’Imam Ratib Tafsir Babacar Ndiour est revenu sur les « derniers évènements douloureux » et a condamné vigoureusement « la démarche de certains responsables politiques à travers les actes de violences perpétrés par certains jeunes ». Il s’est beaucoup offusqué du « saccage de la bibliothèque de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ».

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