Alena: le Mexique, cible de Trump au cœur de la renégociation de l’accord

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Le président mexicain Enrique Pena Nieto, le 25 janvier 2017 à Mexico. HO / PRESIDENCIA DE MEXICO / AFP
Le président mexicain Enrique Pena Nieto, le 25 janvier 2017 à Mexico.
HO / PRESIDENCIA DE MEXICO / AFP

C’était une promesse électorale de Donald Trump. La renégociation de l’accord de libre-échange nord-américain. Un accord qualifié de « désastre » par Trump. L’Alena, signé en 1994, prévoit l’élimination de la plupart des barrières douanières et financières entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Les débats qui s’ouvrent ce mercredi à Washington entre les trois pays signataires promettent d’être musclés. Chaque délégation va tenter de ne pas trop perdre à l’occasion de ces renégociations. Ainsi, le Mexique, dont les exportations se font à 80% vers le voisin américain. Un bilan fustigé par le locataire de la Maison Blanche.

Le Mexique est depuis des mois au cœur des critiques du président Donald Trump, que ce soit pour exiger la construction d’un mur anti-immigration à la frontière, ou pour dénoncer l’Alena, un accord accusé d’avoir creusé le déficit commercial des Etats-Unis.

Les exportations du Mexique ont bondi de 500% en 20 ans. Mais en fait, on peut parler d’interdépendance des deux voisins.

C’est au Mexique que depuis 20 ans des groupes américains, comme Ford par exemple, ont installé des unités de production, pour bénéficier d’une main-d’œuvre mexicaine nombreuse et aux salaires misérables. Des délocalisations responsables des fermetures d’usines sur le sol américain, d’après le président Trump.

Les patrons mexicains vont pousser pour préserver les acquis du libre-échange pour l’industrie automobile et le secteur agricole de leur pays, voire étendre ce régime préférentiel à d’autres secteurs.

« Le pire traité commercial »

Face à un Donald Trump qui a besoin de donner des gages à son opinion sur le thème du « acheter américain », les négociateurs mexicains, bien que chevronnés, peuvent s’attendre dès ce mercredi à des discussions tendues.

Le président américain considère l’Alena comme « le pire traité commercial jamais signé par son pays ». Il pointe le déficit commercial des Etats-Unis envers le Mexique, 64 milliards de dollars, et envers le Canada, 12 milliards.

Mais Donald Trump se trompe de combat pour Germain Belzile, chercheur associé à l’Institut économique de Montréal, au Canada.

source : Rfi

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