Authentifiés, ces courriels ont été échangés par les membres de l’équipe de campagne de l’ancien candidat avant le scrutin de l’élection présidentielle.

Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Le grand déballage de Wikileaks n’est pas décidément pas terminé. Le site spécialisé dans la diffusion de documents confidentiels a rendu publiques, ce lundi 31 juillet, 21.000 emails de campagne d’Emmanuel Macron.
Authentifiés, ces courriels ont été échangés par les membres de l’équipe de campagne de l’ancien candidat avant l’élection présidentielle. Selon un communiqué publié par l’ONG, la vérification de ces milliers d’échanges a été permise à l’aide de son système « DKIM ».
Au total, 71.848 emails et 26.506 pièces jointes sont consultables à travers la plate-forme. Jusqu’à présent, ces données étaient publiées dans un format brut, compliquant donc toute exploitation éventuelle. Désormais, un moteur de recherche, proposé par Wikileaks, permet de rendre lisibles l’intégralité des données.
15 gigaoctets de données
Parmi les milliers d’emails communiqués, près d’un tiers sont donc certifiés comme « authentiques » par l’ONG fondée par Julian Assenge. En mai dernier, alors que la France vivait un entre-deux-tours historique, le parti politique « En marche » avait déjà fait l’objet d’une fuite de données considérables, très vite surnommée « Macronleaks« .
15 gigaoctets de données internes avaient été divulguées. Documents internes, correspondances privées, comptes de campagnes, devis, contrat,… Autant d’éléments qui avaient fuité et s’étaient retrouvés sur la toile, accessibles et consultables par tous. Wikileaks avait rapidement relayés ces documents sur son site internet, leur offrant ainsi une large visibilité.
Un piratage massif et coordonné
De son côté, le mouvement « En marche » avait dénoncé une « action de piratage massive et coordonnée ». Dans un communiqué, il avait précisé qu’un certain nombre de documents avaient été ajoutés afin de semer le doute et la désinformation. Cette fuite de données avait pourtant permis à Mediapart de prouver que le député Alain Tourret avait abusé de son indemnité parlementaire à des fins personnelles.
Afin de lever le mystère sur l’identité des pirates, une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris pour « accès frauduleux à un système de traitement automatisé de données » et « atteinte au secret des correspondances ».
source : Rtl