
En déplacement à Grenoble, la ministre de l’Environnement a lancé un appel d’offres de plus de 200 MW « pour les technologies solaires innovantes, dont la route solaire ». Il portera sur les composants matériels autant que sur les systèmes d’exploitation et d’optimisation du photovoltaïque.
Hardware ou software
En tout, quatre « familles » de technologies sont concernées : les composants (cellules, modules, onduleurs) capables de présenter des fonctionnalités spécifiques, les systèmes électriques (architecture haute tension, distribution d’énergie), ceux dédiés à l’exploitation et l’optimisation des centrales photovoltaïques (logiciel de pilotage, outil de maintenance prédictive) ou enfin les technologies de l’agrivoltaïsme. Ces dernières consistent à coupler une production agricole principale à une production solaire.
La ministre de l’Environnement a déclaré : « L’objectif est d’accompagner et encourager cette excellence scientifique et technique au service de la transition énergétique et de la création des emplois innovants de la croissance verte« . L’appel d’offres doit « donner un cadre » au soutien public de l’Etat pour des initiatives de collectivités ou d’entreprises souhaitant tester leurs solutions, à l’image de la route solaire déployée par Colas en Normandie et bientôt dans les Hauts-de-Seine. Ségolène Royal a souligné le dynamisme du territoire grenoblois qui avait, jusqu’à présent « répondu à tous les appels à projets » de son ministère. Installera-t-il, à son tour, des chaussées solaires ?
source : Bati Actu