Les élus ont sélectionné, le 21 décembre 2016, le projet du groupement d’entreprises français Poma pour la construction du futur téléphérique urbain (TUS) à Toulouse. Les travaux pourraient démarrer fin 2018 pour une mise en service prévue début 2020.
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Après Grenoble et la récente inauguration du téléphérique de Brest, c’est au tour de la cité toulousaine de construire le même équipement de transport urbain. Après un appel d’offres lancé début 2016, c’est finalement le groupement mandataire emmené par l’entreprise iséroise Poma qui a été choisi, le 21 décembre 2016, pour la construction du téléphérique urbain sud de l’agglomération par les élus réunis en comité syndicale de Tisséo-SMTC – l’opérateur des transports toulousains. Ce groupement sera alors composé des entreprises suivantes : Poma, Bouygues TP RF, Systra, Sigma, Composite, Semer, Comag, Yellow Window, Biotope, Systra Foncier, Acouplus, Engie Ineo et enfin les cabinets d’architectes : Sequences, Altiservice et Seti.
Alors que la phase conception de ce projet ambitieux démarrera début 2017, la poursuite du travail de concertation avec les parties prenantes se prolongera jusqu’en 2018. A cette date-là, devrait débuter une enquête publique en vue d’une déclaration d’utilité publique (DUP) et d’un démarrage des travaux fin 2018. Enfin, la mise en service est prévue début 2020.
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Vers une enquête publique en 2018
Alors que la phase conception de ce projet ambitieux démarrera début 2017 la poursuite du travail de concertation avec les parties prenantes se prolongera jusqu’en 2018. A cette date-là, devrait débuter une enquête publique en vue d’une déclaration d’utilité publique (DUP) et d’un démarrage des travaux fin 2018. Enfin, la mise en service est prévue début 2020.
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Une construction sur 3 km avec un dénivelé de 100 mètres
Ce futur téléphérique urbain toulousain, construit sur 3 km avec un dénivelé de 100 mètres sur le coteau de Pech David, survolera une topographie particulière : franchissement de la Garonne et d’une zone naturelle préservée. En détails, l’équipement desservira trois pôles majeurs, générateurs de déplacements et d’emplois, souligne le Comité Syndical de Tisséo, SMTC, porteur du projet dans un communiqué.
L’objectif est de taille : relier l’Oncopole à l’Université Paul Sabatier (30.000 étudiants) en passant par l’hôpital de Rangueil (CHU de Toulouse) en 10 minutes seulement au lieu de 30 minutes en voiture. Ces trois sites majeurs seront ainsi connectés au réseau de transport urbain (métro et bus) ainsi qu’aux principales structures installées à proximité : Institut Universitaire du Cancer de Toulouse, Hôpital Marchant, Laboratoires Pierre Fabre, Sanofi, faculté de médecine, complète le SMTC.
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1.500 voyageurs par heure
La capacité du téléphérique ? Elle sera de 1.500 voyageurs par heure et par sens selon une fréquence proche de celle du métro, soit 1’30 » d’intervalle maximal entre deux cabines. « Dans cette zone, les besoins de déplacements identifiés sont estimés à 7.000 voyageurs par jour, ajoute le maître d’ouvrage. » A noter aussi que ce futur téléphérique urbain sud sera accessible sur simple validation d’un titre de transport Tisséo.
Avec un total de 14 cabines d’une capacité de 35 places, il sera également adapté aux personnes à mobilité réduite. Enfin, l’espace intérieur des cabines permettra l’embarquement de vélos.
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L’installation de cinq pylônes
Quant aux impacts visuels et sonore, ils seront limités avec l’installation de cinq pylônes seulement, positionnés de façon optimale le long du tracé. Et chaque cabine sera reliée par interphonie et vidéosurveillance à chacune des trois stations. Enfin, l’infrastructure sera conçue pour fonctionner jusqu’à 108 km/h de vent. Ce projet colossal est estimé à 54,6 millions d’euros.
Le calendrier prévisionnel du téléphérique de Toulouse
Début 2017 : démarrage de la phase conception
2017 – 2018 : poursuite d’un travail de concertation avec les parties prenantes (Université Paul Sabatier, Lycée Bellevue, Région, hôpital de Rangueil, Oncopole…)
Début 2018 : enquête publique
Fin 2018 : déclaration d’utilité publique et démarrage des travaux
Début 2020 : mise en service
