De l’immeuble BEKO à Belgrade à l’édifice de Monaco Plage à Dakar 1/2

Date:

La parenthèse entre l’architecture dite « moderne » et l’architecture dite « traditionnelle »

Immeuble BEKO à Belgrade - Zaha Hadid - architecte
Photo 1 – Vue aérienne de l’immeuble BEKO à Belgrade – Auteur : Zaha Hadid – architecte
« L’architecte utilise une démarche analytique et simple pour expliquer l’Architecture, ses différents modes et typologies. »

Malick MBOW – Architecte

L’architecte Zaha Hadid première femme à avoir reçu le Prix Pritzker (c’est le Prix Nobel de l’Architecture), est née le 31 Octobre 1950 à Bagdad en Irak. Cette architecte irako-britannique est adepte du mouvement déconstructiviste, cette démarche conceptuelle dans laquelle les bâtiments sont hors convention (structures inclinées en général). L’architecture déconstructiviste qui s’est affirmé dans les années 1990 a de bonnes raisons d’être, en apparence, déraisonnable.
Murs penchés, sols inclinés, poteaux de biais, fenêtres inclinées, ces édifices qui semblent avoir reçu des secousses telluriques sont bien le résultat d’un travail pensé de la part des architectes.
A Belgrade, en lieu et place de l’ancienne usine de vêtements Beko, une œuvre (photo 1.1) signée par l’architecte Zaha Hadid, ce bâtiment abritant un ensemble de bureaux et logements su 94 000 m2 est une architecture avant-gardiste répondant aux exigences en matière de constructions écologiques est aussi l’exemple le plus saisissant dans le mouvement déconstructiviste.
La fracture contemporaine du bâtiment, toute en courbes, inspire une architecture organique, un concept développé par l’architecte Frank Lloyd (1868-1959) qui pense qu’une maison naissait de la rencontre des nécessités des gens et de l’esprit du lieu, à la manière d’un organisme vivant.
Pour conclure, il pense à juste raison que le lieu de travail, d’habitation, de prières influencent le comportement et le caractères des personnes qui y demeurent et pour cette raison, l’architecte a une capacité à modeler les hommes. Il définit l’architecture organique en disant […]

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Malick MBOW

2 Commentaires

  1. suite de mon propos:
    Pour aller plus loin , je m’étonne que M.M’bow illustre son article de projets d’auteurs aussi éloignés de l’Afrique que Zaha Addid, Aymeric Zublena et Groupe 6, qui n’ont jamais eu à se confronter à l’aventure d’y construire!
    Quant au regretté Patrick Dujarric, il n’a laissé qu’un bâtiment remarquable , et a consacré sa vie à l’enseignement et la recherche. Cela ne fait pas de lui un auteur, malgré toute l’estime que l’on peut accorder à sa personnalité brillante mais marginale.
    Je crois qu’il est temps que la génération en exercice accepte de reconnaître ses vraies filiations et se confronte avec courage à un exercice de lucidité sur le travail à faire pour reconstruire un savoir faire collectif de niveau international. Ce n’est pas en vantant des ouvrages faciles et des signatures sans rigueur ni création que ce renouveau salutaire verra le jour….
    Bravo encore pour vos efforts!

  2. Bravo pour la création de votre i-revue d’architecture africaine, que je découvre! Lisant que je suis abondamment cité ( et partiellement détourné…) j’aimerai apporter quelques commentaires amicaux et critiques:
    L’article de Malick Mbow du N° 1 est une tentative intéressante d’identifier l’existence d’un fil conducteur d’une recherche architecturale en Afrique de l’Ouest, mais la réflexion tourne court, et à mon avis faute de matériau et d’exemples…
    Qui sont les personnalités de l’architecture africaine, et où sont leurs œuvres que l’on pourrait admirer? les gens ne le savent tout simplement plus!
    Or l’important ce sont les œuvres , pas la couleur ni l’origine des auteurs. L’architecture est un art social… il s’adresse à tous, et forge lentement la personnalité d’un territoire et le génie d’un lieu. Les auteurs s’effacent derrière leurs œuvres, et nul n’a besoin de savoir si les maîtres d’œuvres de Saint Louis et de Gorée étaient noirs, métisses ou blancs, portugais français où sénégalais. Ce n’est d’ailleurs pas prises isolément que leurs réalisations sont exemplaires: leur caractère remarquable, qui leur vaut un classement au patrimoine mondial, prend sa source dans la cohérence de l’ensemble urbain dans son site et son époque, de la justesse d’un système constructif économe et climatique, de l’identification d’une collectivité avec sa cité.
    Très étrangement, il faut aller en Suisse, à Bâle, pour découvrir une exposition d’architecture africaine sur les années post-indépendance correctement documentée et illustrée d’œuvres marquantes!

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